CABOU

L’asile

(samedi 27 septembre 2014)

MAJ du 20 avril 2021 pour la version emballée.

Telle une source gazeuse,
jaillit de ce rivage, le projet.

Dame centrifugeuse
crache ses scories vers d’autres récifs.

Éjectés des fortifs,
sans traille, sans tram, sans trajet,

la grisette, le gazier
la grisette, le gazier
restent à quai.

Après quoi, bouclez la rocade
jusqu’à la prochaine toquade.

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Du culte des icônes
à la triche façadière : gimmick !

Tétons de silicone
se parent, ici, d’un suaire granité.

Seyantes vanités,
ruines rutilantes, rustines rustiques.

Le gratin, le gotha
Le gratin, le gotha
sacrent le toc.

Quand l’art d’embaumer la pierre
transforme ma ville en soupière.

École de l’instinct grégaire
et du tædium vitæ bankable,

merchandising planétaire
inscrit partout les mêmes stigmates.

Pour que les foules s’acclimatent
en cliquetis de clients cliquables.

Le gadget, le grelot
Le gadget, le grelot
dressent le code.

Du centre à la zone, se répandent
laideurs, baronnies marchandes.

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Le pavé sourd quarante-huitard
hante encore la soldatesque.

L’ombre du communard
tourmente le bourgeois rétrograde,

traitant toujours le sans-grade
de succube ou de soudard simiesque.

La gageure, le grabuge
La gageure, le grabuge
forcent le cap.

Et la jeunesse, toujours gracile
d’amour, culbutera l’asile.

Version emballée
Version brute