CABOU

Ce cauchemar

(mercredi 22 août 2018)

Capharnaüm-gaga !
quel foutu binz boudinant,
que ce charivari-dawa !

Constipation obèse,
boxon bedonnant ;
et de sucrer les fraises

Bibendum, décrépi ;
poche à ragougnasse ;
sac à tripes flapi !

Ruine, patapouf, toxique ;
vieux singe à grimaces ;
empâté maléfique

Sont partout, imposant les pires menaces
J’ai ce cauchemar : le futur, toujours
dans leur nasse...
il serait temps de couper l’interface !

Qui est-ce qui vous tient par tous les bouts
dans sa gueule ?
Qui vous rend accro bien pire qu’avec l’alcool ?

Cherche pas midi à quatorze heures,
c’est Google !
°°°°°°°°°°°°°°°°

Branche le piège à bigoudis
pour un méga croûton maboule,
Schnocks & salmigondis !

Boule de suif, blaireau gâteux ;
la tronche en cul de poule,
tas de bourrelets ; radoteux !

Dans l’chaos, tout le monde est fourbu
adipeux, délabré
chevrotant ; quel fourbi !

V’là pas l’moulin à balivernes
que ce fossile embrumé
pour ganaches & badernes

Sont partout, imposant les pires menaces
J’ai ce cauchemar : le futur, toujours
dans leur nasse...
il serait temps de couper l’interface !

Qui, tel un fleuve d’acier, lamine, rase
et cloisonne ?
Qui pense qu’avenir de l’homme rime
avec cyborgs et drones ?
Par dessus le marché, foutredieu,
mais c’est Amazon !

Détail d'un fronton d'église montrant des figures diaboliques exerçant leur emprise sur des damnés.

Dans un antique bric à brac,
le gluant tintamarre
d’un gus moisi, micmac !

Chaotique le mastoc ;
cet ancestral foutoir
d’un grassouillet bilboc

Poussah l’obsolète
et bordéleux décati,
ont la peau fripée par leurs emplettes...

Les ravages du temps !
beaucoup trop de frichti ;
vioc ventripotent ;

Sont partout, imposant les pires menaces
J’ai ce cauchemar : le futur, toujours
dans leur nasse...
il serait temps de couper l’interface !

Qui est-ce qui crache la vie privée
du moindre plouc ?
Qui revient toujours à la charge, têtu
comme un bouc ?

Mais nom d’une pipe aspirante, c’est Facebook !
°°°°°°°°°°°°°°°°

Tohu-bohu croulant
du patriarche enflé
dans l’pastis, corpulent !

Une chienlit sénile
pour vieillerie boursouflée ;
chef d’œuvre en péril

Un fort embrouillamini
par l’excès d’embonpoint ;
vieille cacophonie !

Où sont mes tripoux, fouchtra !
chuis défraîchi dans l’tintouin
par ce poussiéreux fatras

Sont partout, imposant les pires menaces
J’ai ce cauchemar : le futur, toujours
dans leur nasse...
il serait temps de couper l’interface !

Qui est-ce qui vous gobe comme un œuf
pour lui seul ?
Qui vous enjôle tant alors qu’il dégueule ?

Mille milliards de cacahuètes, mais c’est Apple !