Une étoile, débarque à Paris,
gavée de douceurs ténébreuses
mais chavire dans un fait divers.
Dès le départ, il y a maldonne.
La mort, franche et sans fard,
chasse le pantomime.
Ne reste alors que
squelette, peau, chairs et viscères.
Pendant toute une décennie
la tombe propage alentour
les traces d’un partage indocile
ciselé de passions amoureuses.
La rue, ici aussi,
énonce les règles
de son savoir-vivre :
graffitis, tags, graphes et gravures.
Puis en ce lieu, tant chargé d’histoire,
qui ne manque ni de boursouflures,
ni de ronflant, ni de flonflons,
on a bâti un mausolée.
La plèbe continua
imperturbablement
d’honorer son héros avec
des offrandes punkes et profanes.
On dit que l’âme de cette tombe,
apprêtée avec tant de ferveur,
s’émancipa de la pesanteur
et disparut totalement.
Désormais, c’est place nette.
Il n’y a plus de chaos ;
juste des fleurs, ainsi que
des squelettes, peaux, chairs et viscères.